La Maison Guitard, avenue des Pyrénées, est-elle enfin vendue et les travaux vont-ils enfin pouvoir commencer pour sauver au moins ce qu’il reste de la façade ?
Ecouter la réponse :
L’adjoint à l’urbanisme : Comme vous le savez, le permis de construire a été accordé. Des négociations sont encore en cours avec l’aménageur, en vue de finaliser la vente. Bien entendu le maintien de la façade, dans le projet est un élément incontournable indiqué par l’architecte des Bâtiments de France, on fait très attention à ça. Et bien entendu aussi, la commune, en tant que propriétaire du bien, prend toutes les mesures possibles, pour en assurer sa pérennité.
Florence Queval : Pour en revenir à cette façade, elle n’est pas classée ? Est-elle protégée ?
L’adjoint à l’urbanisme : Les Bâtiments de France ont demandé à l’aménageur qu’on garde cette façade et les deux grilles qui donnent accès à cette maison. Ça fait partie du projet.
Florence Queval : Parce que la façade, elle est déjà à moitié effondrée, il manque déjà des éléments.
L’adjoint à l’urbanisme : Non pas la façade. Il y a des éléments à côté qui ont été obturés, mais pas la façade n’a pas bougé. Des protections ont été faites par les services techniques, mais la façade n’a pas bougé.
Florence Queval : On parle de la façade qui donne sur la rue ?
L’adjoint à l’urbanisme : Tout à fait.
Florence Queval : Il y a quand même des éléments sur le toit qui sont tombés. Les petites colonnes, il va falloir les remonter.
Le maire : De toute façon, il y a un coût de réfection pas négligeable pour cette façade, parce qu’elle n’a pas non plus de fondation. Donc il faut aussi refaire des fondations. Pour garder le même visuel, il y a du boulot. Mais c’est prévu par l’aménageur. C’est la demande de l’ABF. C’est sa recommandation dans le cadre du permis.
L’adjoint à l’urbanisme : l’ABF a demandé que cette partie-là soit gardée, l’aménageur a pris acte de cette demande-là, et fera en sorte que cette façade soit remise en état. Comme le dit à juste titre M. le maire, cette maison a été construite sans fondation, donc il faut tout solidifier et remettre en état.
Florence Queval : Et concernant les négociations qui sont toujours en cours avec le promoteur, ça porte sur quoi ?
Le maire : On préfère ne pas en parler.
Florence Queval : Je pensais que c’était réglé, que c’était bouclé, qu’il n’y avait plus qu’à signer. C’est une question à ne pas poser ?
Le maire : Si, vous pouvez la poser, mais c’est une réponse à ne pas donner.
L’adjoint à l’urbanisme : C’est encore, comme on dit, des négociations en cours.
Patricia Veyriès : Vous dites que les négociations sont en cours avec l’aménageur, mais le permis de construire qui a été accordé, a bien été accordé sur une base ?
Le maire : On n’en dira pas plus. N’essayez pas de nous tirer les vers du nez.
Patricia Veyriès : Je n’essaie aucunement, c’est pas du tout dans mes intentions. J’essaie de comprendre la façon dont vous répondez.
Le maire : Il faut avoir de l’imagination.
Patricia Veyriès : Je n’en ai sûrement pas assez. Je vais essayer de faire des progrès en 2022.
Le maire : C’est les affaires. Il y a des choses qu’il ne faut pas dire au mauvais moment et surtout pas trop tôt. Il n’y a rien de méchant, c’est comme ça. C’est pas des choses qu’on peut dire, tout simplement.
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