Depuis l’année dernière et lors des derniers conseils d’administration du Collège Jules Verne, les parents d’élèves FCPE et ALPE demandent l’aide de la mairie, pour un projet d’agrandissement de la cour de récréation de l’établissement.

La question de Plaisance Citoyenne :

Ce collège bâti pour 600 élèves, agrandi à 700, en compte cette année près de 900.  Pour pouvoir accueillir tout le monde, des Algeco ont été installés, au détriment de l’espace dans la cour de récréation. Nous seulement, cette dernière est devenue beaucoup trop petite, mais elle doit, de surcroit, être partagée en deux cours encore plus exiguës, pour séparer les élèves en période de Covid.

Or, il se trouve qu’au bout de cette cour, la commune possède un terrain clôt enherbé, inaccessible depuis qu’un bâtiment sportif a été construit le long de l’un de ses côtés. Cet espace pourrait parfaitement constituer une extension de la cour de récréation du collège.

Le Conseil départemental semble disposé à aménager cet espace en y installant un revêtement respirant.

Quelle est la position de la mairie ? Est-il possible de faire avancer ce projet rapidement pour que les collégiens, déjà à l’étroit dans leur établissement, puissent étudier dans de meilleure conditions et bénéficier d’un environnement plus favorable sur le plan sanitaire en cette période de pandémie ?

Ecouter la réponse :

Cour-du-college-1

Le maire : On a été saisis de cette question par les représentants des parents d’élèves, en particulier lors du dernier conseil d’administration du collège, le 30 novembre dernier, il n’y a pas si longtemps que cela. Pierre Escalier (conseiller municipal de la majorité) était là.

Florence Queval : La question a aussi été évoquée lors de celui d’avant et les parents d’élèves ont proposé cette extension l’année dernière.

Le maire : C’est bien pour ça que je dis notamment. La position de la ville leur a été clairement exposée lors de ce dernier conseil, et j’ai personnellement discuté avec la conseillère départementale. On a eu un courrier de la part des associations de parents d’élèves et nos services, car il s’agit quand même d’une vente, étudient actuellement les conditions de réalisation de cette opération. Il y a toutes les chances que l’étude technique soit favorable. On espère pouvoir le faire. Si c’est favorable, on adressera une réponse aux parents d’élèves et on saisira officiellement le conseil départemental. Donc normalement, on devrait en entendre rapidement parler en commission d’urbanisme et en conseil municipal. Mais je n’ai pas de date.

Florence Queval : Est-ce qu’on peut imaginer que ça pourra se faire relativement rapidement ?

Le maire : Je le souhaite, mais il y a une cession, un certain nombre de choses et ça m’étonnerait que le conseil départemental commence à faire des travaux sur un terrain qui ne lui appartient pas. Il s’agit d’un terrain inondable, ce qui doit être bien formalisé dans l’acte de vente. Il faudra être bien précis sur l’inondabilité car si le conseil départemental veut y mettre des bâtiments, il faudra faire tout ce qu’on a fait pour le plateau sportif construit à côté. Il faut quand même qu’on soit bien clair sur ce qu’on écrit sur le contrat de vente. C’est pour ça qu’il y a une étude qui je l’espère va être très courte.

Florence Queval : C’est juste pour une cour, pas pour des bâtiments.

Le maire : On cède un terrain. C’est une cour pour les parents d’élèves, mais il ne faudrait pas que dans dix ans, quinze ans, vingt ans, il y ait quelque chose et que l’acte de vente ne permette pas d’être suffisamment précis. La règlementation en zone inondable n’est pas d’une simplicité… C’est pas top là !, je te donne le terrain et tu fais ta cour. Parce que c’est un tout petit peu plus compliqué. On va le céder au Département.

Florence Queval : Ce que je veux dire, c’est que c’est dans le prolongement de la cour qui existe déjà, qui est aussi en zone inondable.

Le maire : Je vais signer des documents avec un engagement de la mairie qui va être irréversible. Il faut juste faire les choses correctement.

L’adjoint à l’urbanisme : C’est un acte administratif légal. On ne peut pas s’amuser à faire n’importe quoi sur ce type de cession. De surcroit, c’est une zone inondable, donc il faut que cet acte soit vraiment carré. C’est dans ce sens là que ça prend peut-être un petit peu de temps, mais comme le dit M. le maire, notre avis est que ça se fasse le plus rapidement possible, mais on a des délais incompressibles.

Florence Queval : C’est bien de savoir que c’est engagé et que ça va aller le plus vite possible.


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