Question de Plaisance Citoyenne

Comment s’est passée la rentrée scolaire ? A combien s’élèvent les effectifs par école ? Y aura-t-il des ouvertures de classes ? Comment allons-nous accueillir les nouveaux venus durant l’année en cours et les années suivantes ?

Eline Belmonte, adjointe à l’enfance

Nous avons accueilli 289 enfants en maternelle et 1 352 enfants en élémentaire, soit en moyenne une augmentation de plus de 27 % en élémentaire. Nous avons 50 classes en élémentaires, plus une ULIS sur Daudet, et 28 classes de maternelle.

Je suis allée rencontrer le Dasen (Directeur académique des services de l’Education nationale) pour demander l’ouverture d’une classe à l’Ecole Rivière, mais cela nous a été refusé.

Florence Queval : Le Dasen a-t-il dit qu’il y aurait possibilité d’ouvrir une classe en cours d’année ?

Philippe Guyot, maire : Normalement, à partir de 27 élèves par classe, l’Education nationale déclenche une procédure pour éventuellement ouvrir une classe. On est au-dessus de 27, mais il y a des communes dont les classes sont au-delà de 28.

L’Education nationale a dit qu’elle était très attentive à notre situation, surtout avec nos 80 logements qui vont ouvrir au 1er trimestre 2021, on aura des arguments à faire valoir, dès qu’on connaitra à peu près la composition des familles,

Si c’est un foyer qui vient de Plaisance, normalement on ne devrait pas avoir d’enfant supplémentaire. Par contre, si effectivement des enfants viennent de l’extérieur, il est très, très possible qu’on ait de nouvelles inscriptions et en particulier à l’école Rivière. Dès qu’on aura la commission des Chalets (promoteur ayant construit les 80 logements), on pourra aller frapper à la porte de l’Education nationale.

Florence Queval : Vous parlez ici des logements des Chalets, ce sont donc les appartements du site La Rodo qui sont construits le long du Lineo 3. Vont donc encore arriver tous les logements qui se construisent derrière le centre Bernadet.

Pour cette année scolaire, si 80 enfants arrivent à Plaisance après les vacances de février ou même 50 ou 30… où les met-on ? Hormis la question du personnel enseignant qui ne dépend que de l’Education nationale, où la mairie va-t-elle scolariser ces enfants ? Nous manquons de locaux.

Philippe Guyot : Non les locaux ne sont pas un problème. On en a des locaux ! On a même des locaux à Daudet, alors que Daudet, c’est compliqué.

Florence Queval : Vous voulez dire qu’il y a des salles de classes libres à Daudet ? (A noter que l’école Daudet fonctionne, depuis plus de 20 ans, avec des classes dans des Algeco installés dans sa cour )

Philippe Guyot : Ce sont anciennement des classes, qui sont aujourd’hui utilisées par l’ALAE qui peut les libérer sans difficulté. Des locaux, on sait qu’on peut en libérer sans difficulté pour un certain nombre de classes sur la commune jusqu’en 2022, voire 2023.

Véronique Druot : Sur le site internet de l’Assemblée nationale, je vois une question posée le 19 février 2019 au sujet du comptage des effectifs des classes Ulis. La réponse est « Les effectifs ULIS doivent être comptés dans les effectifs. C’est hors la loi de ne pas le faire ».

Eline Belmonte : C’est la Haute-Garonne qui ne les compte pas.

Philippe Guyot : On est sur cette même ligne. On l’a écrit, on a donné la lettre à l’Education nationale.

Véronique Druot : Je pense qu’on peut aussi s’appuyer sur ce texte de l’Assemblée nationale pour argumenter.

Par ailleurs, concernant le problème de recrutement des enseignants, on est en train de payer les pots cassés du gouvernement qui a décidé de ne pas recruter d’enseignants. On a voté, on est content et on n’a pas d’enseignants et de fonctionnaires. Ça coûte moins cher à la société.

Philippe Guyot : Ce n’est pas de notre compétence. C’est de la politique. Je ne peux pas répondre.

Véronique Druot : C’est de la politique, mais on est électeurs. Ce n’est pas une question, juste une remarque.


0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *