Notre première question portait sur le projet de Maison médicale du centre-ville, porté par la mairie, à l’emplacement du cabinet médical du 42 avenue des Pyrénées.

Question de plaisance Citoyenne

Nous avons lu, dans le magazine SPOT de mai (voir l’article), que la Ville n’avait pas réussi à trouver un accord avec les membres du cabinet médical du 42 avenue des Pyrénées et qu’elle envisageait d’acheter ce cabinet médical pour y créer elle-même une Maison médicale.

  • Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ce projet, qui devait reposer sur un accord public-privé, d’après ce que vous nous aviez dit lors du conseil municipal du 4 mai, ne peut pas se faire ?
  • A combien les Domaines ont-ils évalué cette propriété ?
  • Selon quel calendrier ce projet se ferait-il ?
  • Quel sera le sort des médecins en place ? Y aura-t-il une majorité de médecins généralistes pour assurer un taux de remplacement suffisant des départs récents ou à venir et une couverture des nouveaux habitants de la commune ?

Si vous voulez écouter la réponse, voici l’enregistrement :

Réponse de M. le maire

La commune et les médecins du cabinet se sont effectivement mis d’accord pour que la commune achète le cabinet médical. Je ne reviens pas sur les épisodes précédents. A un moment donné, il y a eu un accord de façon à ce que la commune achète le cabinet médical existant et fasse les travaux avec la maison qui est derrière et qui lui appartient. Les Domaines ont estimé le cabinet à 205 000 €. La commune est revenue vers les propriétaires, dans le cadre de cette vente, et a proposé ce prix-là.

On souhaite que les médecins qui sont actuellement en place y restent et qu’ils s’engagent à rester dans les locaux pour une durée minimale de cinq ans. On n’a pas vocation, nous, à aller trouver des médecins. L’idée, c’est de dire « on fait l’inverse de ce qui était prévu : c’est pas les médecins qui achètent le bâtiment de la mairie, mais c’est la mairie qui achète le bâtiment des médecins, et on fait le projet qu’ils avaient prévu ». C’est ce projet là qu’on a mis dans le PPI (Plan pluriannuel d’investissement) au niveau du montant. Nous sommes toujours en attente de leur retour et on vient même de les relancer par courrier, de façon à avoir une réponse dans les plus brefs délais. Le calendrier de réalisation dépendra du retour définitif et de la réalisation de la vente. Moi, je souhaiterais que ce soit fait le plus vite possible. Malheureusement, on n’est pas les seuls décideurs.

La pénurie de médecins qui touche toute la France, et l’accès aux soins, est un enjeu extrêmement important auquel la municipalité est très sensible.

En dehors de la démarche évoquée ici, nous aborderons cette thématique dans l’ensemble de notre projet pour la commune. Ainsi la création de locaux médicaux est intégrée dans le futur projet de la Sabla. Par ailleurs, nous avons sollicité l’ARS (Agence régionale de la santé) pour mettre en place un contrat local de santé sur le territoire communal. Une première étape de diagnostic du territoire par l’ARS est en cours et devrait s’achever avant la fin de l’année.

Le souci premier de la municipalité est de renouveler l’offre en médecins, et en particulier, vous le disiez vous-mêmes, en médecins généralistes. On fera certainement un appel à candidature pour le site de la Sabla.

Florence Queval : En lisant le texte du SPOT, j’avais compris que les négociations avec les médecins n’avaient pas abouti, mais je l’ai peut-être mal interprété. Donc vous êtes en attente d’une réponse des médecins.

M. le maire : Moi je n’avais pas la même interprétation puisque je connaissais le dossier. Il est possible qu’il y ait cette incompréhension. En tous les cas, le besoin en centre-ville est ressenti par tout le monde, les professions médicales, mais également les Plaisançois. Les nouveaux Plaisançois ont du mal à trouver un médecin sur la commune. Mais on ne désespère pas. C’est des propriétaires, on ne va pas les exproprier et on n’a pas vocation, nous, à aller recruter des médecins généralistes, on aura certainement de grandes difficultés. On préfère que ce projet puisse se faire, tel qu’il a été prévu, et que les médecins s’engagent à rester au moins cinq ans, car on ne voit pas comment on pourrait demander un engagement moins important.

Florence Queval : Concernant le prix des Domaines, est-ce 205 000 ou 250 000 € ?

M. le maire : C’est 205 000 €.

Pascal Barbier : C’est donc bien cette ligne budgétaire qu’on a mis au budget supplémentaire de 700 000 €, qui est divisée en 250 000 €, arrondie j’imagine pour le chapitre 21, et 450 000 € sur le chapitre 23 en investissements pour travaux.


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