Dans le préprogramme des phases 1 et 2 du groupe scolaire et du centre de loisirs, que l’équipe majoritaire a distribué lors du conseil municipal du 11 janvier, il n’est écrit nulle part que les bâtiments de la friche de la Sabla doivent être démolis car ils présentent un danger pour la population, ni qu’ils ne peuvent pas être rénovés, comme méritent de l’être les plus remarquables (la grande halle, les bâtiments administratifs, le box à matériaux trieuse à sable). Il est même indiqué, en page 15, que « les halles, le silo, la rose des sables et les fresques font partie du patrimoine bâti à protéger et réhabiliter ».

Pouvez-vous dès lors nous confirmer que ces bâtiments, témoignant d’une intéressante époque architecturale industrielle, seront préservés et rénovés ?

Ecouter la réponse :

Le maire : La décision de rénovation ou de destruction n’est pas définitivement prise. Elle dépend des études techniques qui seront réalisées. Par contre, on l’a dit, on l’a réaffirmé, l’esprit industriel sera effectivement conservé, et on aura bientôt l’équipe de maîtrise d’œuvre qui fera des propositions dans le cadre de ce programme. C’est à ce moment là que les contraintes du site vont nous amener à choisir une des deux solutions et que, de toute façon, dans l’appel d’offre, l’esprit industriel de ce qui a été sur ce site-là sera dans la description du projet tel qu’on le voit.

Florence Queval : Quand est-il prévu de recevoir cette étude technique ?

Le maire : Ce n’est pas très précis pour l’instant, on n’est pas à quelques mois près. Ne vous inquiétez pas, c’est un projet qui nous tient à cœur particulièrement, pour lequel on a un planning très, très serré, et qu’on fait suivre de façon très précise et très dynamique. Je ne l’ai pas en tête, mais on ne va pas attendre 107 ans. Il y a un certains nombre d’étapes avant d’arriver aux études techniques, on va les mener à bien. Je vous rappelle quand même qu’on a fait un conseil extraordinaire il y a quinze jours, exprès pour ne pas perdre quinze jours. Donc soyez assurés de notre volonté de marcher suffisamment bon train.

Florence Queval : Je n’ai pas entendu si March Fisher avait donné une date.

Le maire : On a dit dans quelques mois.


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