Nous avons appris qu’un mouvement social avait eu lieu au sein du personnel municipal, pouvez-vous nous expliquer pourquoi et la façon dont vous avez géré la situation ?

Quelles propositions ou solutions ont été apportées aux agents municipaux ?

Ecouter la réponse

Le maire : Le mouvement de grève a eu lieu le 22 septembre dernier. Les plaintes avaient été mises sur papier dans une pétition et elles concernaient surtout l’application des 1 607 heures. C’est une négociation qui était en cours, mais pas tout à fait terminée. Il y en a encore en cours avec les syndicat. Et il y avait l’autre problème concernant la mise en place du régime d’astreinte sur lequel, on a aussi beaucoup préparé, discuté, qui sera mis en place au 1er janvier 2022.

La direction et les ressources humaines sont allées voir, le 22 dans la journée, l’ensemble des grévistes. J’y suis allé, ils m’ont invité, je suis resté 1h30, et il y avait aussi les syndicats. A ce moment-là, on a répondu à pas mal d’inquiétudes qu’ils avaient, par rapport à ces questions. On a expliqué que le dialogue social passait par les syndicats, et qu’on était sur la négociation des 1 607 heures et la revalorisation des petits salaires de la collectivité, mais aussi sur la lutte contre la précarité, pour ceux qui ont des contrats précaires, et de l’emploi à temps partiel subi. Ce n’est pas simple et on va continuer à travailler avec eux.

Il faut savoir que la grève était reconductible et ils ont décidé, à l’issue de cette réunion, de ne pas la reconduire. Elle a été arrêtée, il n’y a eu qu’un seul jour de grève. On est toujours en dialogue avec l’ensemble des personnels. La Dépêche s’apprêtait à sortir un article, mais l’article n’est pas paru car la grève n’a eu lieu qu’un seul jour.

Je ne veux surtout pas sous-estimer les inquiétudes des agents. Il est hors de question pour moi de ne pas continuer un dialogue important, c’est dans ma nature, dans mes gènes. Je n’ai pas de souci, on va voir. Et la direction est également intervenue et continue le dialogue. Et moi, je continuerai à chaque fois que ce sera nécessaire.

Florence Queval : On a combien de syndicat au sein de la mairie ?

Le maire : Il y a l’UNSA et la CGT.


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