Lors de l’accueil des nouveaux Plaisançois, en septembre, le maire a annoncé qu’une étude de circulation en centre-ville était en cours de réalisation, que certaines rues allaient être réhabilitées et qu’un parking serait construit près des terrains de foot. Nous avons souhaité avoir des précisions sur ces sujets qui n’ont pas été abordés en conseil municipal ou en commission, et nous avons demandé un comptage des passages de camions.
Nous souhaitions aussi qu’un comptage du passage des poids lourds (camions, véhicules professionnels de travaux publics…) soit réalisé en centre-ville, afin d’évaluer la pertinence du projet de création du boulevard urbain ouest pour dévier ces poids lourds du centre-ville.
L’adjoint aux Travaux : Nous avons demandé à un bureau d’étude de faire des propositions sur les flux de circulation en centre-ville. L’objectif est de faire une place plus importante aux déplacements doux. Nous avons eu un premier retour la semaine dernière et nous sommes en train d’étudier les avantages et inconvénients de ces propositions.
En ce qui concerne le réaménagement des rues, rue des Fauvettes et la rue des ??? (inaudible), on va réaménager la rue des Aubépines. On n’en a pas parlé en commission parce que c’est de la compétence de la CCST. Mais je pourrai vous en parler à l’occasion des futures commissions Travaux.
Florence Queval : Et le parking ?
L’adjoint aux Travaux : Dans le cadre du schéma directeur de la gestion des eaux pluviales, l’année prochaine, on va faire le réseau pluvial sur l’avenue des Aubépines, ensuite on va aller sur l’avenue du 8 Mai. Et en 2023, on va réaménager le parking du stade de football afin d’accueillir plus de véhicules qu’aujourd’hui, ne serait-ce pour les parents qui amènent les enfants à l’Ecole des Arts ou au foot. Ensuite, on réaménagera la rue de Béoulaygues.
Florence Queval : Donc ce serait un parking réalisé au même endroit que le parking actuel, mais réaménagé et agrandi ?
L’adjoint aux Travaux : Oui il serait agrandi. On est en train de regarder les dimension que l’on doit préserver par rapport aux buts du foot pour rester conformes. Et on va essayer de faire le plus grand possible. Aujourd’hui, il n’est pas organisé et il n’est pas marqué.
Le maire : Cela va permettre aussi de libérer les rues adjacentes où il y a du stationnement, de façon à ce qu’on puisse aménager des voies cyclables suffisamment larges. On a déjà prévenu un certain nombre de riverains pour leur dire que les places de stationnement devant leur maison vont certainement disparaitre.
Jean-François Behm : Et sur le comptage des camions ?
Le maire : C’est une très bonne idée ! ça nous permettra justement, comme vous le dites, de justifier le boulevard urbain ouest, pour le passage des camions en centre-ville.
Jean-François Behm : Ou non !
Le maire : Suite à l’intervention de M. Barbier qui disait que ce ne sont que des camions qui sont là pour travailler sur Plaisance, je peux vous assurer, en empruntant ces rues, que j’ai suivi des camions pratiquement de bout en bout et que je voyais bien qu’ils allaient soit vers Cugnaux, soit vers Frouzins et qu’ils n’avaient pas l’intention apparemment de s’arrêter dans Plaisance. Et si vous allez à la rencontre des Plaisançois, ça vaudrait le coup d’aller à la rencontre des habitants de la rue du Béarn, sur l’axe poids lourds qui est déterminé par le conseil départemental et vous leur demanderez si effectivement ils trouvent qu’il y a très, très peu de camions, comme vous semblez le dire.
Florence Queval : On en a rencontré, on en a même dans la liste Plaisance Citoyenne
L’adjoint aux travaux : On sait compter les camions, on va mettre en place un comptage des poids lourds le plus rapidement possible.
Florence Queval : Quand on a un projet structurant comme le boulevard urbain ouest, il faut l’appuyer sur des études précises.
Le Maire : On a un petit peu le temps, car la métropole nous l’annonce pour 2040.
Florence Queval : Oui, les choses peuvent évoluer.
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