Hameau de Birazel : réaliser des aménagements coûte trop cher !

Lors du conseil municipal du 15 décembre, nous avons posé une question très complète pour savoir si la mairie avait des projets d’aménagement du quartier de Birazel. De plus en plus de maisons s’y construisent, mais les infrastructures ne suivent pas.

Nos questions portaient sur toutes les préoccupations que nous ont fait remonter les habitants du quartier. Cliquez pour lire la question posée en conseil municipal.

Commençons par la fin de la réponse du maire, qui explique pourquoi rien ne se fait et ne se fera à Birazel.

Le maire : « Birazel, c’est particulier, c’est vraiment la campagne, donc il y a un certain nombre de contraintes. Le problème, c’est que les investissements sont très, très lourds et très, très chers. Et si on compte la densité du quartier de Birazel, par rapport à d’autres quartiers à Plaisance, c’est clair que si on fait les ratios entre les euros dépensés par habitant et les euros gagnés par l’impôt, je ne pense pas que Birazel soit très, très favorablement placé. »

En résumé, de plus en plus de permis de construire sont donnés et le quartier atteint presque 200 maisons, mais il n’est prévu ni de regoudronner les routes, ni de construire des trottoirs, ni d’installer des abribus pour les enfants, ni de remettre des conteneurs récupérateurs de verres, tissus et autres déchets recyclables… Le quartier n’est pas rentable !

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Nos questions et les réponses de la mairie

Question : les habitants souhaiteraient savoir pourquoi les conteneurs récupérateurs de verre et de textile ont été retirés de la rue de Birazel, pendant la campagne électorale, sans aucune concertation préalable.

Réponse : c’est faux. De nombreux usagers se sont plaints des containers et nous avons donc décidé de les retirer. De grosses pierres ont été installées à la place.

Remarque : des poubelles ont été déposées au pied des pierres et y sont depuis des mois.

Question : les habitants souhaiteraient savoir quand leurs enfants pourront s’abriter sous des abribus pour attendre les bus scolaires

Réponse : ce n’est pas la mairie, mais le conseil départemental qui installe les abribus.

Question : la mairie ne pourrait-elle pas en faire la demande ?

Réponse : nous allons le faire.

Question : les habitants souhaitent savoir quand des trottoirs seront aménagés.

Réponse : aujourd’hui il y a des fossés qui drainent l’eau de pluie. Si on faisait des trottoirs, il faudrait creuser un bassin de rétention qui permette de retenir l’eau. C’est très coûteux. Il n’est pas prévu de le faire.

Question : quand les rues des Moineaux et du Frayssinet seront-elles regoudronnées une bonne fois pour toute, afin de supprimer les nids de poule qui se creusent aux premières pluies ?

Réponse : rien n’est planifié. Les trous seront bouchés en début d’année.

Question : quand sera-t-il mis de l’ordre dans les câbles téléphoniques, qui pendent par dizaines, et quand les habitants auront-ils tous accès à la fibre ?

Réponse : c’est de la compétence de l’Etat qui a mandaté SFR et Orange. Pour la fibre, SFR a demandé un délai de trois mois supplémentaires, jusqu’en mars 2021, mais cela pourrait durer jusqu’en juin 2021. Il y a de gros problèmes de gaines bouchées. La mairie n’est pas satisfaite des travaux et le fait remonter systématiquement. Une fois que tout le monde sera connecté, SFR devrait régler la question des fils qui pendent partout.

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Question : enfin, les habitants de Birazel souhaiteraient que quelque chose soit fait pour ralentir les voitures, de plus en plus nombreuses, qui passent route de Lamasquère et qui ne sont guère freinées par la limitation à 70 km/h. Cette route est très dangereuse. Or on y croise des camions et des bus qui roulent à vive allure, et les accidents y sont fréquents.

Réponse : aujourd’hui la route de Lamasquère est interdite aux camions, mais aucun panneau ne l’indique car l’arrêté pris par l’ancien maire, M. Escoula, suite au dernier accident mortel sur cette route, est illégal. De plus, il ne concerne que le sens Plaisance-Fonsorbes, mais pas le retour. Par conséquent, les camions passent quand même. La mairie a demandé à la préfecture l’installation d’un radar fixe, mais elle n’a pas été entendue. Le Conseil départemental souhaite que cette route reste une voie destinée aux déplacements.

Le radar pédagogique qui a été installé, pendant une quinzaine de jours, en décembre, au niveau de la sortie de la rue de Birazel, appartient au Conseil départemental. Connaitrons-nous un jour le résultat des mesures de vitesse réalisées ?

Pour entendre l’intégralité de la réponse de l’équipe majoritaire concernant le hameau de Birazel :