« Une nouveauté de taille », selon le Spot de juillet : « il aura à sa tête un directeur à temps plein. »

Sauf que ce n’est pas M. le Maire qui décide mais le Directeur académique des services de l’Education Nationale. En effet, pour pouvoir avoir un directeur à temps plein, l’Education Nationale requiert au minimum 14 classes de 25 élèves, c’est-à-dire 350 élèves.

Le maire n’a pas présenté ce grand groupe scolaire en Conseil Municipal. Nous ne le construirons pas avant 5 à 6 ans minimum. D’ailleurs, la mairie ne possède pas encore le terrain où il serait construit. En attendant sa construction, il faudra donc répartir ces élèves sur les 4 groupes existants, soit 3 ou 4 classes supplémentaires par groupe et bien entendu pousser un peu les murs …

Notons aussi que les 4,5 M€ qui ont été votés en juin pour cette école ne suffiront largement pas à la construire et ne seront pas utilisés en 2020. Il faut donc urgemment proposer à la population un plan d’investissement sur plusieurs années (appelé plan pluriannuel d’investissement) qui permettra aux citoyens et aux partenaires de se projeter sur l’avenir de ce projet et en particulier sur la solidité de son plan de financement.

Cependant, avec les 900 logements actuellement en construction ou en projet, M. Guyot a raison d’être optimiste et de penser qu’il sera facile de trouver ces 350 élèves supplémentaires.


L’école Rivière a besoin de 7 élèves supplémentaires pour ouvrir une 14e classe

Pourquoi pas à Rivière ?

Alors pourquoi n’a-t-il pas pu trouver 7 élèves à inscrire sur l’école Rivière pour pouvoir ouvrir une 14e classe dès septembre 2020 et permettre ainsi d’avoir un directeur à temps plein sur l’école ?

Ce n’était juste qu’une question de carte scolaire et ça, c’était de sa compétence. L’alerte avait pourtant été lancée dès février lors du 2e Conseil d’école. Le 3e de juin aura permis de constater que rien n’avait été fait. Cette anticipation aurait permis d’acter dès cette fin d’année scolaire, l’ouverture d’une 14e classe. Cette inaction provoquera, au mieux, l’ouverture conditionnelle en septembre, après recomptage des élèves, et au pire, pas d’ouverture du tout, avec le maintien d’une moyenne élevée d’élèves par classe (27 au minimum) !

Une ouverture conditionnelle de classe en septembre :

– C’est compliquer en juin le travail des enseignants qui préfèrent, eux, anticiper la prochaine rentrée : constitution des classes, harmonisation des fournitures scolaires, organisation des échanges de service (anglais pour tous, en particulier) et de l’utilisation des installations sportives, etc.

– C’est disloquer les classes existantes pour répartir différemment les élèves qui commençaient à s’habituer aux copains et à l’enseignant. Donc une 2e rentrée stressante pour les élèves.

Bref, c’est assurer le désordre pendant les trois premières semaines de septembre.

Dans son programme, Plaisance Citoyenne avait prévu de construire deux écoles à taille humaine plutôt que de grands ensembles scolaires. La taille réduite aurait permis de commencer les travaux très rapidement. Il est urgent de venir délester les 4 groupes scolaires actuels pleins à craquer.


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