Lors de la réunion d’accueil des nouveaux Plaisançois, nous avons entendu que le terrain de la Bonna Sabla n’avait plus besoin d’être dépollué. Est-ce exact ?

Philippe Guyot, maire : Il n’y a jamais eu de plan de dépollution. Par contre, les services ont travaillé avec la DREAL (Direction Régionale Environnement Aménagement Logement) pour définir quels étaient les polluants. Il y a deux polluants : des dérivés de la création de béton, mais à partir du moment où on fait un mur, on a exactement les mêmes polluants. Cette pollution-là, techniquement il n’y a pas de raison de dépolluer car on va construire et en construisant on va ramener exactement le même type de polluant.

Par contre, a priori, mais on n’est pas sûr et ce sera fait au moment où il faudra le faire, il y a deux cuves d’hydrocarbures, qui servaient de stockage à l’usine, qui seraient enterrées. On ne sait pas, quand l’usine a été démantelée, si elles ont été déterrées ou pas.

Des études supplémentaires seront faites pour voir si on a bien ces deux polluants. Pour le premier, on a toujours dit qu’il n’y avait pas besoin de dépolluer. Pour le deuxième, il a toujours été dit qu’il faudrait sortir ces deux cuves. Mais il n’y a jamais eu de plan de dépollution plus précis que celui-là.

Florence Queval : Je pensais que la question de la dépollution de cette zone de la Sabla était un frein à l’aménagement du site, je suis contente de voir que ça ne l’est pas. J’ouvre une parenthèse pour signaler que, dans le cadre du plan de relance du gouvernement, 300 M€ sont destinés au recyclage des friches industrielles et du foncier artificialisé. Si Plaisance veut en profiter, c’est maintenant qu’il faut en faire la demande.

Philippe Guyot : Les subventions pour les friches industrielles dans les villes existent déjà. On va les demander. Evidemment s’il y a une subvention d’Etat supplémentaire, on va la demander.


5 commentaires

Laclef · 25 septembre 2020 à 14 h 10 min

Étant voisin du site, nous sommes dans une zone de voiries saturées au horaires de trajet de travail, nous sommes éloignés des services, les enfants vont jouer sur ce site faute d’espace de jeu dans le quartier, même s’il reste encore quelques terrains « verts » J’espère que l’étalement urbain va ralentir, afin de limiter ce développement de cité dortoir ! Réfléchir au lien social et à ce qu’est la notion de vivre ensemble au sein d’une commune devient urgent…
Ce site Bonna Sabla pourrait être un superbe outil en tant que plate-forme culturelle gérée par un partenariat association-mairie. Fab lab, repair café, espace co’working, cinéma plein air, guinguette associative (comme à Bidot) atelier de fabrication de décor de carnaval, formation sculpture, déco, etc… les compétences et projets possibles sont multiples, les attentes de la population aussi, l’impulsion de nos élus est vivement souhaitée. Il y a beaucoup d’exemples d’aménagement de friches industrielles autour de nous, il serait bien de s’en inspirer.

Carlos Estevao · 25 septembre 2020 à 17 h 24 min

Les tronçons de conduites en béton étaient souvent traités (je pense avec des imperméabilisants). Ne connaissons nous pas quelques anciens employés de cette usine pour nous le confirmer ?

Michellon · 25 septembre 2020 à 17 h 33 min

Est-on certain qu’il n’y a pas de polluants rigolos telle que l’amiante – très utilisé il y a 30 ou 40 ans – où de PCB ou autres pyralènes ?

Ferrante · 25 septembre 2020 à 18 h 02 min

Bonjour,que va devenir le cite ,qu’a ton prévu merci

    Florence Queval · 30 septembre 2020 à 13 h 41 min

    Le maire a annoncé vouloir créer un « coeur de ville » sur le site de Bonna Sabla, comprenant un groupe scolaire de 14 classes (environ 350 enfants), avec gymnase et centre de loisirs, et des habitations. Le tout sans dépolluer le site, puisque nous avons appris qu’il n’y avait pas de plan de dépollution.
    Le Plan local d’urbanisme prévoit déjà, en effet, 100 logements sociaux rue des Mésanges, mais peut-être davantage vers la sortie de ville.

    Sur le site de Bonna Sabla, Plaisance Citoyenne souhaitait pour sa part installer, après l’avoir fait dépolluer, un site artistique pluridisciplinaire, avec des activités autour du cirque contemporain, des arts de la rue et des arts visuels (photo, court-métrage, peinture, graff, sculpture, multimédia, son et lumière), installations et performances en tout genre. Nous y aurions aussi installé quelques logements permettant de proposer des résidences d’artistes.

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