Nous avons lu dans la Dépêche du Midi que des arbres avaient été coupés dans le parc de Terris et que la gendarmerie était intervenue. S’agit-il d’un vol et la mairie, en qualité de propriétaire, a-t-elle porté plainte ? Ou avait-elle autorisé ces coupes ? Si la mairie a porté plainte, pouvons-nous avoir copie de la plainte ?
Philippe Guyot, maire : En fait, les riverains ont alerté la gendarmerie. Elle est intervenue et a constaté la présence du camion. On a demandé au directeur du zoo quelle était l’explication de cette présence. Il faut savoir que le zoo emprunte très régulièrement ce chemin puisqu’il entretient les parcelles qui sont de l’autre côté du chemin par rapport au zoo et en particulier, il fauche le foin. Sur ce chemin, aucun arbre n’a été coupé, la gendarmerie l’a bien spécifié. Par contre, ils sont obligés d’élaguer régulièrement les arbres qui empêchent le camion de passer correctement. Donc ils récupèrent des branches sur ce chemin. Et il se trouve que le camion est tombé en panne sur cette zone-là et que l’employé qui le conduisait est remonté au zoo et qu’il est parti en vacances sans dire à personne que le camion était en panne. Mais la gendarmerie a bien constaté qu’il n’y avait pas eu d’arbres coupés.
Florence Queval : il y a plein d’arbres qui ont été coupés à mi-hauteur. Ce n’est même pas un travail d’élagage, en tout cas pas de forestier.
Floriane Montant : je suis allée dans ce bois peu de temps après la parution de l’article et j’ai constaté que des arbres avaient été coupés, non seulement au bord de la route, mais aussi à l’intérieur du bois. La gendarmerie a mal vu.
Philippe Guyot : Ce n‘était pas en rapport avec ce camion. Les arbres qui sont coupés n’ont rien à voir avec la présence du camion.
Florence Queval : Donc on ne sait pas qui a coupé ces arbres ?
Philippe Guyot : Et non.
Florence Queval : Est-ce que la mairie a quand même porté plainte contre X, pour qu’il y ait une enquête ?
Philippe Guyot : Non, non on n’a pas porté plainte puisque la gendarmerie nous a dit qu’il n’y avait rien.
Quelle suite comptez-vous donner à la lettre que le Collectif « Sauvons le parc de Terris » a adressée à la mairie ? Pouvez-vous nous indiquer si la réunion publique annoncée pour le 18 septembre, sur les projets du zoo et de la mairie, est maintenue ? Si c’est le cas, dans quelle salle et à quelle heure ?
Florence Queval : Nous avons reçu une invitation cet après-midi par mail. Du coup, c’est un peu juste pour s’organiser.
Philippe Guyot : C’est pour ça qu’on vous avait prévenu avant.
Florence Queval : Oui, mais ce n’était pas sûr.
Philippe Guyot : Le flyer qui a été mis dans les boîtes à lettres a été mis très récemment.
Florence Queval : Qui a été invité ?
Philippe Guyot : On a distribué rue de Terris et dans d’autres rues. On a édité 350 flyers.
Floriane Montant : Par contre, il n’y a pas d’information sur cette réunion sur le site internet de la mairie, ni sur sa page Facebook. Du moins, je ne l’ai pas trouvée.
Philippe Guyot : Non c’est juste pour les rues concernées.
Floriane Montant : Il y a des gens qui ne sont pas riverains et qui vont au parc de Terris.
Philippe Guyot : On n’invite pas plus de monde car on ne peut recevoir que 135 personnes. On ne voudrait pas que des gens se retrouvent à l’extérieur. On a aucun moyen de diffuser les informations à l’extérieur de la salle de l’Onyx, on n’a pas prévu.
Pascal Barbier : Je voudrais pousser un petit coup de gueule car j’avoue que j’étais furieux de découvrir sur twitter la photo d’un flyer qui avait été distribué dans les boîtes aux lettres, quatre jours avant la réunion et deux jours avant qu’on soit prévenus par mail, nous les élus. C’est fort de café. Vous saviez qu’on était sur ce dossier en écoute. Un mail (d’ailleurs vous nous l’avez envoyé après) aurait été la moindre des choses.
Philippe Guyot : Il est compliqué d’organiser une réunion publique avec 135 personnes et les gestes barrières qui vont bien dans cette période-là. On est soumis à des règlementations qui compliquent les choses. La date du 18, on la connaissait depuis longtemps. Ensuite, il a fallu être sûr pour le flyer. Je suis entièrement d’accord par rapport au mail. On essaiera de s’améliorer.
Floriane Montant : On a reçu pas mal de photos de riverains de coupes d’arbres. J’aimerais savoir à qui je peux les faire passer par mail. Ce serait quand même bien de faire un point.
Philippe Guyot : Il faudrait que vous sachiez où se trouve ces coupes, car il y a du bois qui appartient à la commune, mais pas que.
Florence Queval : Ces coupes se trouvent sur la parcelle boisée qui est destinée à être vendue au zoo. La parcelle est dans la continuité du zoo, elle appartient à la mairie.
Philippe Guyot : On regardera.
Florence Queval : En fait on y est allé.
Philippe Guyot : C’est pour ça que je dis « envoyez-nous le maximum d’informations ». Si vous pouvez les localiser c’est encore mieux. Ça nous permettra à nous d’aller constater aussi.
Floriane Montant : On peut y aller ensemble ce week-end, si vous voulez.
Philippe Guyot : Il y a des services municipaux pour s’en charger.
Christophe Camail : C’est dommage qu’ils n’y soient pas allés aux premières alertes.
Philippe Guyot : Vous pouvez faire tous les commentaires que vous voulez, les premières alertes on ne les a pas eues. Le fameux « je ne sais pas quoi » collectif de Terris, ils nous ont écrit deux ou trois jours avant la fameuse manifestation qu’ils avaient déjà annoncée sur des flyers depuis très longtemps, avec un président, je ne sais pas qui, un responsable qui s’était informé, sauf qu’il n’avait pas posé une seule question aux services de la mairie. Après on nous dit les alertes, oui, mais les premières alertes c’est le 28 août et elles sont assez véhémentes. Donc je suis désolé, je ne travaille pas comme ça et je l’ai dit. J’ai dit qu’il fallait écrire à la mairie. Il l’a fait deux ou trois jours avant alors qu’apparemment, le problème était en train d’enfler au niveau de la population depuis au moins trois semaines minimum.
Un responsable de je ne sais pas quoi, qui ne prend pas ses informations auprès du propriétaire qui est la mairie, je trouve que c’est un peu léger. Après j’accepte un petit peu moins les remarques que vous pouvez faire en conseil municipal par rapport à notre information, puisque justement nous n’avons pas été informés officiellement. Il est hors de question pour moi de me baser sur des informations qui sont sur les réseaux sociaux, pour avoir une politique de démocratie participative et de répondre à n’importe quel Plaisançois qui nous pose des questions.
Florence Queval : Pour conclure, je pensais sincèrement que la gendarmerie avait fait un rapport qui correspondait à ce que nous avions vu, car après avoir vu les photos, nous sommes allés sur place et, en effet, nous avons trouvé les arbres coupés. Mais on ne savait pas que la gendarmerie n’avait rien trouvé.
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