La dernière fois que nous avons parlé du Parc de Terris en conseil municipal, le maire nous a dit que l’étude du sous-sol envisagée pour connaitre l’ampleur de la pollution, n’avait pas été engagée. Il a même rajouté « encore faut-il qu’elle soit utile ».

Cette étude devant être réalisée en amont d’un projet de vente des parcelles au zoo de Plaisance, cela signifie-t-il que le projet n’a plus lieu d’être ?

Si c’est le cas, nous vous demandons d’annuler la délibération du 26 février 2020 portant sur ce projet de vente.

Pour écouter la réponse :

Le maire : On s’est un peu renseigné, l’étude sera utile et on prévoit de la réaliser dans un délai de trois mois. Elle a pour objet la portance des sols, sondages et forages, et surtout, et on a été plusieurs à être interpelés, c’est le diagnostic hydrogéologique du talus. En particulier ce qu’il y a et des éléments d’eau de l’ancienne décharge, pour comprendre exactement s’il y a de la pollution. Vingt-cinq ans après le traitement de cette ancienne décharge, qu’on ait une idée de comment ça a évolué. Elle nous permettra d’avoir une idée précise sur la structure de ce terrain et de la qualité de l’eau et d’une éventuelle pollution liée aux déchets.

Comme indiqué précédemment, un projet de vente est à l’étude avec le zoo, afin de lui permettre de pérenniser son activité et les emplois locaux qui en dépendent. Je réaffirme qu’on a un vrai besoin de maintien de cette activité économique. On fait tout, et on va continuer à en discuter, pour trouver une solution d’aménagement qui soit compatible d’une part avec le bien-être des habitants tel qu’ils l’ont exprimé, mais également au maintien de l’activité du zoo puisque pour eux, c’est une question de survie de pouvoir s’agrandir, en particulier sur les parcelles communales.

Florence Queval : Le zoo avait prévu de s’agrandir sur les terrains agricoles qui sont au sud de ses installations, où en est le projet ?

Le maire : Je ne peux pas en dire grand-chose car tout ça est encore en discussion, de privé à privé. La seule chose que je peux vous dire c’est que le zoo est toujours intéressé par les terrains de l’Institut St-Martin. On en est encore là. C’est un projet au long court, avec des discussion. En l’occurrence, je ne vais pas vous dire grand-chose. Mais bien sûr que, dans le projet, ces terrains sont intéressants pour le zoo.

Florence Queval : J’ai vu que ces terrains avaient été achetés, je ne sais pas par qui, en mai dernier. Il y a 57 760 m² [NDLR : pour 100 000 €]. Comme le zoo était intéressé, j’espère que c’est bien lui qui a acheté. Et du coup, qu’il n’est plus intéressé par les terrains du Parc de Terris.

Le maire : On continue de discuter avec le zoo. Je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant.  On reviendra vers vous dès qu’on aura des choses tangibles à communiquer.

Florence Queval : La conclusion est que le zoo est encore intéressé par les parcelles du Parc de Terris, c’est la question.

Le maire : Je vais vous répéter ma dernière phrase qui a tout son sens : Nous nous efforçons de trouver une solution d’aménagement, compatible avec le bien-être des habitants et le maintien de cette activité économique sur la commune. Dès qu’on peut, on revient vers l’ensemble des habitants, et vers vous bien sûr, pour vous donner les résultats de ces discussions.


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