Conseil municipal du 4 mai 2021 : réponse à notre question sur les nuisances provoquées par le passage des camions rue del Guindouillé

Notre cinquième question portait sur les nuisances provoquées par le passage des camions, rue del Guindouillé, déviation poids lourds officielle pour traverser Plaisance.

Question de Plaisance Citoyenne :

La portion de la rue del Guindouillé, entre la rue des Bordiers et celle des Ecoles, est empruntée par les camions qui descendent de la Ménude ou qui s’y rendent. Non seulement ces passages permanents endommagent les canalisations raccordant les maisons des riverains, mais le passage en double sens rend la circulation dangereuse.

Les enfants se rendant à vélo à l’Ecole Marcel Pagnol n’empruntent, par exemple, pas la piste cyclable matérialisée sur la chaussée par un trait de peinture, de peur de se faire happer par un camion.

• Quelle solution proposez-vous pour sécuriser cette rue et réduire les nuisances pour les riverains ?

Voici l’enregistrement :

L’adjoint aux infrastructures, aux voiries et aux réseaux :

Effectivement, la rue del Guindouillé, sur la portion entre la rue des Bordiers et la rue des Ecoles, est la déviation poids lourds vers la Ménude. Vous dites que les passages endommagent les canalisations. En ce qui me concerne, moi je n’en ai pas entendu parler. Et s’il y en a, je souhaiterais les connaitre.

Par ailleurs, depuis plusieurs années, à plusieurs reprises, nous avons fait des travaux d’aménagement, notamment pour améliorer la sécurité sur cette portion. On a refait l’aménagement à l’intersection, avec mise en place de bornes pour matérialiser l’angle de giration des poids lourds, avec une reprise partielle du trottoir. Nous avons également reculé le feu rouge, pour que les camions puissent élargir l’angle de giration, pour que lorsqu’ils viennent de la rue des Ecoles, ils ne soient pas gênés.

En août 2020, nous avons refait entièrement, côté cimetière, la totalité du caniveau, qui présentait des lésions, pour un coût total de 35 000 €. Et nous avons matérialisé la bande cyclable, de part et d’autre, pour que les cyclistes puissent l’emprunter en sécurité.

Florence Queval : quand vous dites que vous avez refait le caniveau, c’est donc qu’il était endommagé ?

L’adjoint aux infrastructures, aux voiries et aux réseaux : Le caniveau était endommagé. Ce caniveau est sur la bande cyclable. Il y avait des parties qui étaient abîmées, on l’a refait entièrement, pour qu’il soit entièrement circulable par les cyclistes.

Florence Queval : Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de mettre cette rue en sens unique ?

L’adjoint aux infrastructures, aux voiries et aux réseaux : C’est la déviation poids lourds. Il n’y a pas d’autre possibilité que de faire passer les poids lourds par cette rue-là.

Florence Queval : Faire passer les poids lourds par cette rue est la seule solution ?

Le maire : C’est pas nous qui sommes décisionnaires. Les itinéraires poids lourds sont décidés par le conseil départemental.

Il y a bien une solution à terme, qu’on pousse depuis très, très longtemps, qui s’appelait avant le boulevard urbain 924 ou la voie du canal St-Martory, et qui maintenant s’appellerait le boulevard urbain ouest, parce que vous savez bien que les camions qui quittent la RN 124 et rejoignent Basso Cambo ou l’A 64 vers Tarbes, passent par différentes villes et en particulier Plaisance-du-Touch. Comme il y a le Touch à traverser, il n’y a que deux ponts à Plaisance, en plein centre-ville, donc les camions passent par le centre-ville.

C’est pour cette raison entre autres que l’on se bat pour faire aboutir cette liaison 924, qui a aussi d’autres avantages, car elle permettra de désenclaver la Ménude, Pahin et En Jacca. Elle permettra aussi de désengorger la RN 124. L’idée est de proposer, en vue de l’installation de la 3^e ligne de métro et même avant si c’est possible, mais on ne peut pas trop rêver non plus. L’idée est de faire sortir les automobilistes qui viennent de l’ouest, et en particulier du Gers, pour pouvoir les mettre sur un parking à la Ménude et qu’ils prennent ensuite un transport en commun, que l’on espère en site propre. Ce projet a été déposé il y a des années par M. Escoula. Moi, je suis sur cette proposition-là. Sachant que le boulevard urbain ouest commence par ce barreau, qui est hyper important, ensuite, il descend sur le rond-point d’Intermarché, il va traverser le Touch et rejoindre Cugnaux. Ce boulevard urbain ouest, on commence à en reparler au niveau de la métropole et du département, j’en suis tout à fait heureux. Il permettra justement de créer un pont supplémentaire sur le Touch et permettra aux camions d’éviter de passer par le centre-ville de Plaisance pour aller de la RN 124 à Cugnaux. La solution existe depuis vingt ans. On fait le maximum pour que ce soit fait, mais on n’a pas d’horizon assez proche pour l’instant pour la mise en œuvre de ce boulevard urbain ouest.

A moyen terme, dans le cadre de l’ensemble des boulevards urbains que l’on prévoit, pour ceux du canal St-Martory et de l’avenue Eisenhower, il y a des études beaucoup plus précises. On espère que le sud soit fait, de façon à ce que l’on puisse ensuite s’attaquer à ce maillon entre St-Simon, Cugnaux, Tournefeuille et Plaisance, pour ne plus avoir de déviation poids lourds en plein centre-ville.

Florence Queval : Juste une remarque. Est-ce que je me trompe si je dis que le tribunal de Bordeaux a indiqué que le premier barreau de la RD 924 n’était pas d’utilité publique ?

Le maire : C’est pas notre compréhension, puisque le tribunal administratif de Toulouse a dit que ce barreau n’était pas d’utilité publique en deux fois deux voies, mais qu’il semblait nécessaire en deux fois une voie. Et la cour d’appel administrative de Bordeaux n’a fait que confirmer la décision du tribunal administratif de Toulouse. Donc, ce n’est pas la lecture qu’on fait du jugement et, en cela, on n’est pas les seuls.